Grand classique de la saison, les feuilles d'automne mais on ne s'en lasse pas... D'autant plus qu'elles commencent à faire partie du
passé en cette mi-novembre car beaucoup de ces feuilles sont tombées depuis que j'ai pris les photos il y a quinze jours déja, le jour de la Toussaint et depuis, le vent, la pluie et le gel ont
fait leur oeuvre...
De nombreux cerisiers et merisiers autour de chez moi, vestige d'une époque où les gens vivaient en autarcie et faisaient leur propre
production de fruits. En saison, reste le plaisir d'aller en chiper quelques unes...
Si quelqu'un connait le nom de ces étranges fleurs automnales qui poussent sur des arbustes au bord d'un ruisseau, qu'il me le fasse
savoir...
L'églantier, très fréquent en Haute-Provence, est appelé localement le "gratte-cul". Cette savoureuse appelation vient des fibres très
urticantes que l'on trouve à l'intérieur des fruits qui portent le nom savant de Cynorhodon. Ils sont particulièrement charnus cette année.
J'ai photographié à temps ce merisier situé en haut d'une petite crête. Quelques jours plus tard, le vent et la pluie ont eu raison de
son superbe feuillage.
Buissons épineux qui poussent dans des prairies rocailleuses. J'en ignore le nom mais les feuilles rouges sont superbes.
Saison sinistre maintenant pour les plantes et les arbres, j'attend maintenant la neige pour de nouvelles photos, j'espère qu'elle n'arrivera pas
trop tôt quand-même !
Le week-end dernier, que d'eau que d'eau.... Pluie continue le samedi mais vers seize heures, on a droit une accalmie et tout le monde en profite
pour aller dehors. Le spectacle du ballet des nuages nous éblouit....
Nous allons voir le ruisseau qui a bien grossi et arpentons les prés mouillés mais le ciel est encore bien menaçant...
Le ciel semble nous dire "faites attention, je vais encore me fâcher". Je ne redoute pas la pluie mais l'orage, en effet il avait
grondé la nuit précédente et le matin. Alors mettons-nous à l'abri !
Finalement, ce n'est que deux ou trois heures plus tard que la pluie s'est remise à tomber sans orage.
Le lendemain dimanche, c'est une pluie fine et continue qui tombe. Le ciel est si sombre que malgré les lumières de la maison, tout est
obscur et le gris du ciel enveloppe tout et cache les montagnes qui ont reçu leur premières chutes de neige de la mauvaise saison.
La pluie cesse et comme la veille, on en profite pour sortir. L'air est frais et chargé d'humidité et je pense au Pays de Galles où le
temps était souvent ainsi mais contrairement à beaucoup de gens, ce genre de temps n'affecte pas mon moral et je lui trouve une certaine beauté. Bon, il ne faudrait pas que ça dure des semaines
quand-même !
Lundi matin. Les enfants partent à l'école et leur papa va travailler. Le temps est bien plus lumineux, allons-nous vers un été de la
Saint-Martin ?
Les nuages s'écartent et révèlent la beauté des montagnes.
"... The dew creeping over the grass and making it silver."
(la rosée s'étendant sur l'herbe et la transformant en argent)*
Oscar Wilde (De Profundis)
Depuis plusieurs jours, les aurores sont très froides et ce matin, surprise !...
J'attend que le soleil soit passé au dessus de la montagne et éclaire les prairies pour prendre des photos en me dépêchant quand-même car l'astre du
jour va vite faire fondre ce joli cristal naturel...
C'est le premier jour où je vois de la givre devant chez moi mais dans la vallée humide en contrebas, cela fait plusieurs jours déja qu'il y en
a.
Très jolis effets sur les plantes, merci Dame Nature...
Cette pomme tombée à terre avant de murir n'échappe pas à cette décoration glacée...
"Demain, dés l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attend...."
Victor Hugo
* la traduction est de moi, peut-être pas forcément très fiable !
Est-ce que demain on va devoir se recroqueviller dans nos maisons jusqu'au printemps ?
Le temps presse
Demain, il sera peut-être trop tard
Alors profitons-en Peut-être une dernière fois
Avant l'hiver
Possibilité de manger et de jouer à l'extérieur sans se soucier de la circulation et du voisinage ! Et pourtant des gens nous demandent : "vous
faites comment ?"....
Les feuilles d'automne commencent à apparaître....
Depuis que j'ai pris ces photos, les feuilles ont pris une teinte plus automnale mais nous avons encore le soleil....
Bientôt deux ans que nous avons trouvé ce petit paradis...
Quand nous venons en vacances à Isserteaux, un de mes deux fils, Wifried, demande à faire une promenade dans le bois du Courdeloup à
son père. je les ai laissé partir tous les deux un matin très tôt... les trois photos suivantes sont donc d'eux...
Le bois du Courdeloup est un des "passages obligés" de tous nos séjours en Auvergne, avec la sortie dans le Cézallier et dans le Haut
Livradois. Il faut dire que ce bois est paisible et il y a encore peu de temps, très préservé sauf qu'il y a deux ans un imbécile y a fait une grosse coupe "à blanc" à l'intérieur. La forêt a
aussi pas mal souffert de la tempête de 1999.
Une plante avec une étrange fleur, je n'en connais absolument pas le nom, si quelqu'un a la réponse....
Un bel effet de lumière dans les fougères. Elles prolfèrent beaucoup en Auvergne, elle en aime les sols acides et l'humidité... Et
peuvent devenir très grandes.
Une habitante des lieus....
C'est fini pour l'Auvergne ce coup-ci pour cette année, je prépare un album photo avec toutes les photos que j'ai dévoilé au fil de mes
articles.
Retour sur Isserteaux, promenade en forêt, celle qui couvre les deux plus hauts sommets de la
commune. Un sentier très agréable en corniche longe une des deux collines....
la colline du Quay était autrefois cultivée et vu la pente, les hommes ont bâti des murets, qu'on appelle des "restanques" dans les
Cévennes, qui servaient à retenir la terre et a aménager des terrains à peu près. Lors de la déprise agricole dans les années 50, ces terrains impossibles à travailler avec des tracteurs ont été
abandonnés puis boisés en résineux.
Le bois du Courdeloup est couverte de feuillus, surtout des chênes mais aussi d'autres essences et quelques pins.
Il y avait des beaux champignons en ce jour d'août mais visiblement pas très bons à manger... Mais esthétiquement, je les ai trouvé
parfaits...
Plutôt prairie que bitume, plutôt vieilles pierres que béton armé, plus poésie subtile que provoc' à bon marché, je regarde ce monde du haut de mon nid d'aigle avec le regard d'une enlumineuse convertie récemment au clavier électronique...
Troubadours et menestrels
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