Comme je le disais dans mon article précédent, j'adore, lorsque je traverse la Lozére, y faire un pique-nique. Lorsque je viens de Provence en été, j'y apprécie d'avoir un peu d'air frais et lorsque je reviens d'Auvergne, je prolonge un petit peu le bien-être que je ressens sur ces plateaux du Massif Central.
Le pique-nique était un moment de plaisir avec mes parents et je prolonge ces petits moments de plaisir avec mes enfants. Avec mon compagnon tous les deux en moto, on se contentait des fois d'un petit parking au bord de la route mais avec les enfants, on essaye de trouver un endroit tranquille loin de la circulation routière pour qu'ils puissent jouer en sécurité. Pour autant, on n'aime pas trop les aires d'autoroute, c'est pratique mais sans trop de charme. En Lozére, il est en général facile de trouver un petit coin pour déjeuner sur l'herbe dans un coin tranquille sans gêner les habitants et sans être gênés par eux.
Cette année on a trouvé notre bonheur à proximité du village de Châteauneuf-de-Randon, connu pour avoir vu mourir le connétable Duguesclin alors qu'il guerroyait contre les Anglais dans la région.
La grande route qui va de Mende à Langogne n'était pas bien loin, pourtant, on se croyait au bout du monde...
On dirait bel et bien des menhirs, en tout cas, ces gros rochers servent à tenir et tendre les fils barbelés de ce pré à vaches.
Tout autour de nous, plein de fleurs sauvages...
Un épilobe que j'appelle aussi "fleur de Lozére" car là-bas, il y en a partout !
Une délicate petite pensée
Et encore d'autres, il y en avait des dizaines pour mon plus grand bonheur...
Dur de quitter un endroit pareil, pourtant, où on vit, c'est pas mal aussi mais je reste probablement pour toujours fascinée par ce paysage de plateaux à perte de vue et de landes sauvages.... On se reverra, peut-être pour Noël, peut-être l'été prochain...